Attention aux risques que vous encourez en plaçant votre argent dans un investissement Girardin immobilier social. Vous gagnez certes en réduction d’impôt, la défiscalisation étant supérieure au montant de votre apport, mais la bonne exécution du montage jusqu’à l’échéance des 6 ans n’est pas toujours garantie. Quels sont en effet ces risques ?
Les risques liés à l’exploitation de l’immobilier et de la SAS
Les risques en loi girardin IS proviennent de l’exploitation de l’immobilier : défaillance de gestion de l’exploitant ultramarin, départ éventuel du locataire avant la fin de la période d’engagement ou non-paiement des loyers, etc. La responsabilité de l’investisseur est aussi engagée à travers la SAS.
Rappel sur le fonctionnement du dispositif
Rappelons comment fonctionne le dispositif du Girardin IS. C’est un logement social neuf implanté dans les DOM TOM qui constitue l’objet du placement. L’immobilier doit répondre aux normes environnementales actuellement en vigueur. Par ailleurs, les quatre principaux acteurs dans un montage IS sont : l’investisseur soumis à l’impôt sur les sociétés, la banque, l’exploitant du logement et le locataire.
L’investisseur s’associe à la banque ; il rajoute à sa mise le montant financé par la banque pour l’achat de l’immeuble destiné à la location nue. Le troisième associé est l’exploitant ultramarin : sa mission est de prendre en main la gestion locative de l’immobilier. Ces trois associés créent une société par actions simplifiée ou SAS.
Quant au locataire, il sera sélectionné selon son niveau de ressources : l’immobilier social est en effet destiné aux ménages à faibles revenus qui font face à des problèmes de logement. Les biens neufs à loyers modérés sont peu nombreux dans les DOM TOM, d’où la politique de l’encouragement des investisseurs métropolitains à la construction de ces types d’habitations neuves.
Au terme des 6 ans d’engagement, le montage prend fin, le logement est racheté par l’exploitant et la SAS est liquidée.